Le poulet reste l’un des plats préférés des Français le weekend. Rôtie ou sautée, cette volaille se déguste volontiers en famille ou entre amis. Nous vous proposons de découvrir les astuces pour réussir la préparation de la cuisson au four.
Choisir le bon poulet
De la qualité du poulet dépend la réussite de la préparation culinaire. Le poulet industriel est tenant pour beaucoup tout bonnement parce qu’il est abordable. Mais que penser d’une volaille qui pratiquement les lumières du jour, engraissé qui plus aux céréales ou aux farines animales ? Il existe en tout cas un autre type de poulet industriel, dit supérieur : le poulet certifié conforme, c’est-à-dire sans farines animales. Cette volaille est abattue 42 à 45 jours après un élevage en batterie – contre 40 jours pour le poulet industriel « lambda ».
L’on peut aussi se tourner vers des poulets Label Rouge. Elevage en plein air, alimentation contrôlée et sans antibiotiques, abattage au bout de 81 à 90 jours… les règles se veulent strictes pour rassurer le public quant à la qualité de ces poulets, qui sont industriels malgré tout.
L’élevage en plein air est aussi de rigueur pour les poulets bios avec le label AB. Celui-ci exige en outre que les volailles se nourrissent uniquement de céréales elles-mêmes bios. Elles sont abattes au bout d’environ 112 jours.
Le label AOC (appellation d’origine contrôlée) constitue le summum en termes de qualité de viande. Ce label plus exactement correspond au savoir-faire une région de production.
La cuisson du poulet au minifour
Pour la préparation du poulet, il convient d’abord de choisir un plat – en verre ou en céramique – un peu plus grand que la volaille. Commencez par assaisonner le poulet, puis disposez une noix de beurre avant de recouvrir entièrement le poulet de beurre ou d’huile d’olive.
Le minifour doit être préchauffé à 200°C – en fonction des modèles, le minifour atteint cette température entre une et deux heures. Pour rôtir le poulet, il convient cependant de baisser la température à 180°C, ce qui vous prendra un quart d’heure tout au plus ; pour une cuisson à proprement parler, on reste avec une température de 200°C.
Dans les deux cas, il faudra faire preuve de patience puisque la volaille doit arrosée et retournée régulièrement – le retournement du poulet est facilité par la présence sur certains minifours d’un tournebroche.
Le jus de cuisson peut toujours servir à quelque chose. Servez-vous-en notamment pour commencer la cuisson des accompagnements – légumes ou pommes de terre par exemple. Disposés autour de la volaille, les légumes doivent naturellement être régulièrement arrosés en même temps que le poulet.
La cuisson en croûte de sel
Ce mode de cuisson est souvent recommandé parce qu’il est sain. La cuisson en croûte de sel évite notamment que la volaille ne perde en substance sa qualité nutritionnelle et que la viande soit bien moelleuse. C’est en même temps un moyen pratique pour éliminer les mauvaises graisses.
Si ce mode de cuisson vous intéresse, choisissez un sel de mer de bonne qualité – les fins connaisseurs recommandent le plus souvent le sel de Guérande.
La réalisation de la croûte de sel n’est pas quelque chose de compliqué. Vous aurez besoin d’un kilo de sel de mer et autant de farine, lesquels seront mélangés avec trois blancs d’œuf. Ensuite vous les étalez sur la volaille et entourez celle-ci d’un film étirable. La croûte de sel prend une demi-heure (au frais) pour bien prendre. Viennent ensuite l’assaisonnement et le garnissage du poulet en herbes.
A quoi reconnaît-on un poulet bien cuit ?
Certaines personnes utilisent la méthode la plus simple : le thermomètre. Si vous n’avez pas ce genre d’appareil à portée de main, on vous recommande de découper une partie de la chair. Mais la méthode la plus sûre consiste tout simplement à faire écouler à l’aide d’un couteau du jus au niveau de la cuisson de la volaille. Le poulet est cuir si le jus est transparent, il est temps de passer à table.
Le découpage d’un poulet cuit
Pour couper les cuisses notamment, l’astuce la plus courante consiste à simplement suivre les articulations de la volaille. Le découpage des blancs se fait quant à lui en suivant l’arrête dorsale au milieu du dos du poulet.
Choisir le bon accompagnement pour un poulet rôti
Plusieurs accompagnements sont possibles, comme les tomates rôties, les pommes de terre grenaille ou les frites, pour n’en citer que quelques-uns. En plus des légumes, vous pouvez aussi assaisonner la viande d’une sauce ketchup pour varier les plaisirs.